Biographie Serge Nigg

NIGG (Serge), Compositeur, Membre de l’Institut.

Né le

6 juin 1924 à Paris 15^e.

Fils de

Lucien Nigg, Ingénieur,

et de

Mme, née Marie Karnaouch.

Veuf

de Mme, née Micheline Nourrit (1 enf. : Axelle [Mme Dominique Bellière])

Etudes :

Lycée Pasteur à Neuilly-sur-Seine, Conservatoire national supérieur de musique, Elève d’Olivier Messiaen, de Simone Plé-Caussade et de René Leibowitz

Carrière :

Compositeur de musique, Professeur de composition, d’instrumentation et d’orchestration au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, Président de la Société nationale de musique (1982-89), Membre de l’Institut (Académie des beaux-arts) (1989), Membre du conseil artistique de la Casa de Velasquez (1991-99), Vice-président (1994), Président (1995) de l'Académie des beaux-arts, Président de l'Institut de France (1995).

Œuvres :

notamment : Timour (poème symphonique, 1944), un concerto pour piano, cordes et percussion (1947), Pour un poète captif (poème symphonique, 1950), Concerto n° 1 pour piano et orchestre (1954), Concerto n° 1 pour violon et orchestre (1957), l’Etrange aventure de Gulliver à Lilliput (ballet radiophonique, 1958), Jérôme-Bosch-Symphonie (1960), le Chant du dépossédé, de Mallarmé (orchestre, baryton et récitant, 1964), 2^e Sonate pour piano (1965) Sonate pour violon seul (1965), Visages d’Axel (poème symphonique d’après Villiers de l’Isle Adam, 1967), Fulgur (1969), Concerto n° 2 pour piano et orchestre (1971), Fastes de l’imaginaire pour orchestre (1974), Scènes concertantes pour piano et orchestre à cordes (1976), Mirrors for William Blake pour piano et orchestre (1978), Million d’oiseaux d’or pour orchestre (1981), Quatuor à cordes (1982), 3^e sonate pour piano (1984), Du clair au sombre cycle vocal sur des poèmes de Paul Eluard pour soprano et orchestre de chambre (1986), Arioso pour violon et piano (1987), Concerto pour alto et orchestre (1988), Poème pour orchestre (1990) (prix de la Meilleure création contemporaine 1990 décerné par la Sacem), Sonate pour violon et piano (1994), Deux images de nuit pour piano (1997), Tumultes pour piano (1998), Concerto n° 2 pour violon et orchestre (2000).

Décoration :

Chevalier de la Légion d’honneur, Officier de l’ordre national du Mérite, des Arts et des Lettres.

Distinctions :

prix Italia (1958), grands prix du Disque (1957, 1967, 1973, 1981, 1989, 1997), Grand prix de la Communauté radiophonique des pays de langue française Montréal (1963), Grand prix musical de la ville de Paris (1973), prix Florence Gould de l’Académie des beaux arts (1974 et 1983), Grand prix 1978 de la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) pour l’ensemble de son œuvre, prix René Dumesnil de l’Académie des beaux arts (1987), Médaille de vermeil de la Ville de Paris (2001).