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Biographie Claude Autant-lara

Claude Autant-lara Réalisateur de films Décédé(e) le 05/02/2000 (voir toutes les personnalités décédées en 2000)

AUTANT-LARA (Claude), Réalisateur de films, Membre de l'Institut.
Né le
5 août 1901 à Luzarches (Seine-et-Oise).
Fils d'
Edouard Autant (1872-1964), Architecte (voir W.W. in France, 6éd.),
et de
Mme, née Louise Larapidie de L'Isle, Sociétaire de la Comédie-Française, sous le nom de Louise Lara.
Veuf
de Mme, née Ghislaine Auboin

Etudes :
Lycée Janson-de-Sailly à Paris, Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, Ecole des beaux-arts, Mill Hill School (Londres).
Diplômes :
Bachelier

Carrière :
débute au cinéma comme Décorateur, le Carnaval de vérité de Marcel L’Herbier (1919), décors et costumes de Nana de Jean Renoir (1926), Assistant de René Clair dans plusieurs films, Paris qui dort, le Voyage imaginaire, Réalisateur de films d’avant-garde, Faits divers (1923), Construire un feu (1925); met au point, à Hollywood, le procédé de doublage de films en version originale (1930-32); réalise à Hollywood : Buster se marie (1931), le Plombier amoureux, l’Athlète incomplet (1932); réalise en France de nombreux films (depuis 1932) : Ciboulette (1932), le Mariage de Chiffon (1941), Sylvie et le Fantôme, Occupe-toi d’Amélie, Douce (1943), le Diable au corps (1946), l’Auberge rouge (1951), le Bon Dieu sans confession (1953), le Blé en herbe, le Rouge et le Noir (1954), les Sept péchés capitaux, Marguerite de la nuit (1955), la Traversée de Paris (1956), En cas de malheur, le Joueur (1958), la Jument verte, les Régates de San Francisco (1959), le Bois des Amants (1961), Tu ne tueras point (en Yougoslavie), Vive Henri-IV-Vive l’amour, le Comte de Monte-Cristo, le Meurtrier, le Magot de Joséfa (1963), le Journal d’une femme en blanc (1965), le Nouveau Journal d’une femme en blanc (1966), le Plus Vieux Métier du Monde (1967), le Franciscain de Bourges (1968), les Patates, Gloria; Réalisateur pour la télévision du feuilleton Lucien Leuwen (1973), Président (1948-55) puis Président d’honneur du Syndicat des techniciens du cinéma, Président (1947-63) puis Président d’honneur de la Fédération nationale du spectacle, Membre de l’Institut (Académie des beaux-arts) (1988), élu le 18 juin 1989 au Parlement européen (liste Europe et Patrie), démissionnaire (septembre 1989).
Œuvres :
Télémafia; la Rage dans le cœur; Hollywood Cake Walk; les Fourgons du malheur (1987); le Coq et le Rat (1988).
Décoration :
Chevalier de la Légion d’honneur, Officier de l’ordre national du Mérite, Commandeur des Arts et des Lettres.
Distinctions :
Grand prix de la Critique internationale (1947), Grand prix du Cinéma français (1954), Victoire du cinéma (1954, 1955 et 1957), prix Femina belge du cinéma (1965), prix Europa 1974 de la ville de Rome pour l’ensemble de son œuvre

Sport :
tennis.


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