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Tahar Ben jelloun

Tahar Ben jelloun

« Les écrivains devraient mettre plus souvent les pieds dans la société civile », disait Tahar Ben Jelloun en mars 1999 dans le magazine Lire. Un précepte qu’il met en pratique dix ans plus tard, dans deux récentes publications autour d’une thématique brûlante : les révolutions en marche dans les pays arabes.Tahar Ben Jelloun, écrivain infatigable et juré du Prix Goncourt – il en a été le lauréat en 1977 pour La Nuit Sacrée – fait d’une pierre deux coups en ce mois de juin. Il publie en effet un roman intitulé Par le feu et un essai, L’Etincelle. Le premier rend hommage au Tunisien Mohamed Bouazizi et à la révolution du Jasmin ; le second est une analyse détaillée et approfondie des printemps arabes. C’est donc un double éclairage littéraire que Tahar Ben Jelloun nous livre dans ces deux ouvrages. Il vient d’ailleurs de recevoir le Prix de la Paix Erich Maria Remarque pour L’Etincelle, une  œuvre qui encourage « la coexistence pacifique entre les cultures chrétiennes et islamiques » selon le président du jury, recteur de l’université d’Osnabrück en Allemagne. De quoi méditer avant de se plonger dans la lecture des manuscrits du Goncourt cet automne…


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