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3 questions à Plantu

3 questions à Plantu

Régulièrement, le Who’s Who donne la parole à une personnalité. Le principe est simple : 3 questions, 3 réponses.
Quelques mots ou plusieurs lignes, libre à chacun d’y répondre selon son inspiration.

 

Ils sont peu nombreux à pouvoir se prévaloir de faire la une d’un grand quotidien national tous les jours ou presque. Et pourtant, Jean Plantureux plus connu sous le nom de Plantu dessine pour Le Monde depuis 1972. Son trait parfaitement identifiable et la petite souris qui orne chacun de ses dessins font de lui l’un de nos plus illustres dessinateurs de presse. Créateur avec Kofi Annan de Cartooning for Peace (première rencontre internationale des dessinateurs de presse) en 2006, il a reçu le Prix du document rare au Festival du scoop d'Angers, en 1991, pour avoir fait apposer sur le même dessin les signatures de Yasser Arafat et de Shimon Pérès.


 


 

- De quoi êtes-vous le plus fier dans votre carrière ?

De la création en 2006, avec Kofi Annan, de Cartooning for Peace,  notre association qui défend la liberté d'expression des dessinateurs de presse dans le monde entier et qui compte à ce jour plus de 130 dessinateurs de la presse internationale.
 

 

- Quel(s) autre(s) métier(s) auriez-vous aimé exercer ?


Auteur de bandes dessinées. Petit, je dessinais au dos des plans de locomotive que mon père, directeur d’un bureau de dessin industriel, rapportait à la maison. Un jour, j’ai réveillé mes parents en pleine nuit pour leur dire que je voulais faire de la bande dessinée. Mais, pour eux, ce n’était pas un vrai métier. À 20 ans, j’ai plaqué mes études de médecine et je suis parti à Bruxelles suivre les cours de dessin de l’école Saint-Luc.

 

 

- Avez-vous un ou des modèles ? Une personnalité qui vous a inspiré ?


J’ai deux dieux : Reiser et Hergé. J’aime le côté déconnant, bâclé, du premier, et l’aspect rigoureux, léché, du second. Et puis j'aime les grands peintres classiques comme Ingres ou Gérôme.
Une personnalité ? J'ai rencontré Yasser Arafat en 1991. A l'époque, il était incapable de dire le mot « Israël ». Alors je lui ai fait dessiner le drapeau israélien. L’année suivante, j’ai demandé à l’Israélien Shimon Peres de compléter le croquis. C'était avant les accords d'Oslo de 1993. Les dessins signés sont pour moi les symboles de l'avenir d'un Proche-Orient pacifié.




 


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