Biographie Daniel Gélin

GÉLIN (Daniel, Yves), Artiste dramatique.

Né le

19 mai 1921 à Angers (Maine-et-Loire).

Fils d'

Alfred Gélin, Sous-directeur d'usine,

et de

Mme, née Yvonne Le Méner.

Mar.

en premières noces le 25 mai 1946 à Mlle Danièle Girard, dite Delorme (1 enf. : Xavier [décédé]); en deuxièmes noces le 25 novembre 1954 à Mlle Sylvie Hirsch (3 enf. : Pascal [décédé], Manuel, Fiona); en troisièmes noces le 10 février 1973 à Mlle Lydie Zaks (1 enf. : Laura)

Etudes :

Lycée de Saint-Malo, Cours René Simon, Conservatoire national d’art dramatique (classes Dussane, Denis d’Inès, Jouvet)

Carrière :

au théâtre : débute en 1942, Interprète : les Fourberies de Scapin, Dieu est innocent, Deirdre des douleurs, Virage dangereux, la Neige était sale, le Grand couteau, Tchin-Tchin, le Paria (1963), Bonheur, Impair et Passe (1964), le Monde est ce qu’il est (1969), la Fuite (1970), Ne m’oubliez pas (1972), Docteur Hero, M. Mazure (1975), Scénario (1976), la Pétition, Huis-clos (1981), l’Arbre de mai, Question de géographie (1984), Georges Dandin (1987), Délicate balance (1998), Membre de la troupe du Théâtre national populaire (1960) où il a interprété Eric XIV, Metteur en scène de les Mains sales, Turlututu, le Cours Peyrol (1977), les Petites femmes de Maupassant et les Marmottes (1993); au cinéma : interprète de nombreux films dont : Premier rendez-vous (1941), les Petites du quai aux fleurs (1943), Rendez-vous de juillet (1949), Dieu a besoin des hommes (1950), les Mains sales (1951), la Neige était sale et l’Affaire Maurizius (1954), Paris-Canaille, les Amants du Tage (1955), En effeuillant la marguerite (1956), Je reviendrai à Kandara, Bonsoir Paris, bonjour l’amour, Mort en fraude, Retour de manivelle, Charmants garçons (1957), Trois jours à vivre, la Fille de Hambourg, Suivez-moi jeune homme (1958), Ce corps tant désiré, Julie la Rousse (1959), Austerlitz, Monsieur Masure, la Morte-saison des amours, le Testament d’Orphée (1960), l’Heure de la vérité, la Proie pour l’ombre (1961), les 3 etc. du colonel, Carthage en flammes (en Italie), Peur panique, le Jour le plus long, Règlements de compte, Vacances portugaises (1963), la Bonne soupe (1964), les Délégués de l’Etoile rouge (1965), Paris brûle-t-il ?, les Sultans, A belles dents, la Ligne de démarcation, le Soleil noir (1966), Duel à la vodka (1967), le Mois le plus beau (1968), Slogan, Hallucinations sadiques, Détruire dit-elle (1969), la Servante, le Souffle au cœur (1970), Un linceul n’a pas de poches, Dialogue d’exilés, la Police au service du citoyen (1975), Nous irons tous au paradis (1977), l’Honorable société (1978), Qu’il est joli garçon, l’Assassin de Papa, l’Oeil du maître (1979), la Nuit de Varennes (1982), les Enfants (1985), Georges Dandin, la Vie est un long fleuve tranquille, Sécurité publique et Itinéraire d’un enfant gâté (1988), Mister Frost (1990), Mauvaise fille (1991), les Eaux dormantes (1992), Coup de jeune, les Marmottes, Des feux mal éteints, la Cité de la peur, Pushing the Limits et les Ténors (1993), Fugueuses et Fantôme avec chauffeur (1995), Hommes femmes mode d'emploi (1996), Berlin Niagara (2000); à la télévision : interprète notamment la Confrontation et les Murs (1964), les Saintes chéries (1965-1968), les Bas-Fonds (1969), le Double assassinat de la rue Morgue (1973), le Bouchon de cristal, Tovaritch, Quai de l’étrangleur (1974), la Jalousie (1976), C’est à c’t’heure-ci que tu rentres (1979), Tarendol (4 épisodes, 1980), l’Eté de tous les chagrins (1989), les Faux médicaments (1990), la Vente à la bougie (série Maigret) (1994), Madame le proviseur (1994-99), Metteur en scène des Mains sales (1980); Responsable de la chronique jardinage de l’hebdomadaire VSD et d’une émission de télévision la Vie en vert sur TF1 (depuis 1978).

Œuvres :

Fatras (poèmes) (1950), Dérives (poèmes) (couverture de Bernard Buffet) (1965), Poèmes à dire (1970), Deux ou trois vies qui sont les miennes (1977), Mon jardin et moi (1984), Cent poètes côté jardin (anthologie poétique, 1990), Mon père (1995), le Sang de mes songes (poèmes, 1996), A bâtons rompus (2000).

Décoration :

Chevalier de la Légion d’honneur, Commandeur des Arts et des Lettres, Officier du Mérite agricole

Distractions :

peinture, jardinage.

Sport :

natation.