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3 questions à Hervé Lemoine

3 questions à Hervé Lemoine

Régulièrement, le Who's Who donne la parole à une personnalité. Le principe est simple : 3 questions, 3 réponses.
Quelques mots ou plusieurs lignes, libre à chacun d'y répondre selon son inspiration.

 

Conservateur général du patrimoine, il a été vice-président de l'Association internationale des archivistes francophones de 2012 à 2018. Il est aujourd'hui président de l'établissement public Mobilier national-Manufactures nationales des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie-Ateliers-conservatoires d'Alençon et du Puy-en-Velay.

 

- De quoi êtes-vous le plus fier dans votre carrière ?

Je pense que la fierté se confond nécessairement avec le bonheur lorsque l’on a la chance de faire des métiers de passion ce qui est mon cas. Au regard de mon parcours et des différentes responsabilités qui m’ont été confiées, ce sont mes fonctions actuelles à la tête du Mobilier national et des manufactures et ateliers de l’Etat qui me donnent incontestablement le plus de bonheur. Et si je dois éprouver une forme de fierté c’est celle d’être parvenu à donner plus de visibilité au Mobilier national et à ces manufactures et ateliers qui pratiquent des métiers d’art rares et sont investis dans la création la plus contemporaine dans les arts décoratifs et le design. D’être parvenu, enfin, à montrer que loin d’être le « grenier de la République » le Mobilier national est un acteur important des politiques culturelles me procure bonheur et fierté !

 

- Quel(s) autre(s) métier(s) auriez-vous aimé exercer ?

Le métier d’avocat m’aurait certainement captivé. Par goût des textes et du droit.  Par conviction aussi que toutes les causes méritent d’être défendues et j’aime beaucoup chercher à convaincre.

 

- Avez-vous un ou des modèles ? Une personnalité qui vous a inspiré ?

Dans mes fonctions précédentes, alors que je m’occupais des archives du ministère de la Défense et que je faisais des recherches sur l’histoire de  l’Algérie, j’ai découvert la personnalité de Paul Delouvrier. Sa rigueur, ses hautes compétences, son engagement mais aussi sa fidélité au général de Gaulle et à certaines valeurs républicaines font de lui, à mes yeux, la figure emblématique du grand commis de l’Etat à l’égal d’un Pierre Laroque, père de la Sécurité sociale, ou d’un Marceau Long qui marqua tant la juridiction administrative. A une époque où il est de bon tant de critiquer la haute fonction publique je demeure, pour ma part, très admiratif de ceux qui croient en l’intérêt supérieur de l’Etat et en la défense des intérêts généraux sur les intérêts particuliers.

 

 

 


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