+ de critères

Claude Lévêque

Claude Lévêque

« Je suis pessimiste, sombre mais rigolard ». A Venise pourtant, le jovial plasticien semble avoir perdu un peu de ses illusions... Désigné pour représenter la France à la Biennale d’art contemporain, il investit l’espace du pavillon tricolore avec Le Grand Soir, une installation volontairement radicale et déstabilisante. Des cages de fer aux néons blafards évoquent un monde délimité, le titre de l’œuvre une révolution muselée : Claude Lévêque n’incite pas à rire mais il est au sommet de son art. Quelques épisodes dramatiques de son enfance, la culture punk et Christian Boltanski ont façonné son œuvre basée sur l’utilisation conjointe de l’image, du son et de la lumière. L’enfant terrible refusé au Grand Palais en 2006 est aujourd’hui une figure incontournable de la création française et internationale. Sa retraite secrète est à Montreuil : c’est là qu’il pense ses créations avant de les façonner in situ. Car une chose est sûre, ce sont les lieux qui l’inspirent. Aujourd’hui le baroque éternel de la Cité des Doges, à l’automne la prison de Saint-Mihiel en Lorraine. Et un thème qui devient récurrent, celui de l’enfermement...


Biographie liée

Dernières publications



Réactions


Réagir à cet article : (réservé aux membres du Who's Who)



1000 caractères restants