Olivier Ginon veut pérenniser l'éphémère

Le PDG de GL-Events qui possède la structure, soutient l’utilité de maintenir le grand Palais éphémère après les JO. Le bâtiment censé remplacer le Grand Palais durant ses travaux doit être désinstallé à l’issue des jeux olympiques.
Après avoir fréquenté la faculté de droit de Lyon, Olivier Ginon a cofondé une société de prestations de service en 1978. Suite à cette expérience il fonde le Polygone Expo en 1984. Il créé ensuite la société éponyme Polygone SA et en devient le président en 1987. C’est après cela qu’il fonde et devient le PDG de Générale Location en 1989 devenu GL-Events.

Le Grand Palais Ephémère a été conçu pour être pouvoir être démonté et réemployé ailleurs. En plus de remplacer le Grand Palais, il accueillera les épreuves de judo, lutte libre, lutte gréco-romaine, parajudo et rugby-fauteuil. Olivier Ginon défend la structure et affirmait dans Les Echos que le bâtiment serait utile après les JO. Il rappelle les travaux à venir du Centre Pompidou, du Palais de Tokyo et du parc des exposition prévus ces prochaine années. Il appuie à nouveau sa position en insistant sur le gâchis écologique et financier qu’entraine la déconstruction.

Cependant, d’après la mairie de Paris le site devrait tout de même disparaître en automne. Les opposant d’Olivier Ginon avancent d’autres arguments. Rachida Dati affirme qu’il s’agit d’une « privatisation abusive » et d’une « nuisance pour les riverains ». Il faut ajouter à cela la dégradation de la promenade du Champs de mars dont les pelouses ont été éprouvées par les évènements successifs. Une prolongation du Grand Palais Ephémère n’est à ce jour par prévu. Le site internet de Paris 2024 affiche toujours « L’installation étant éphémère, elle sera démontée à l’automne 2024. » et promet également « Le Champ-de-Mars ne gardera aucune trace des Jeux olympiques et paralympiques ».

En attendant, le Grand Palais éphémère ne reste pas unactif et accueille pendant ce week-end le festival Livres Paris.