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Nina Bouraoui : deux livres pour la deuxième rentrée littéraire

Nina Bouraoui : deux livres pour la deuxième rentrée littéraire

Fille d’un couple franco-algérien, Nina Bouraoui a vécu une enfance partagée entre l’Algérie et la Bretagne. C’est dans cette vie semée de déchirures qu’elle puise son inspiration pour écrire, racontant avec émotion et poésie ses récits de vie. « L’autofiction pour aller vers les autres », dit-elle le 24 janvier 2024 sur Radio France, c’est sa façon d’apporter sa pierre à l’édifice, de parler de son enfance, de son adolescence, de l’Algérie et de son homosexualité, d’écrire pour « combattre les esprits ignares ».

 


Nina Bouraoui commence à écrire à l’âge de 16 ans, deux après avoir quitté l’Algérie avec ses parents. En 1991, son premier roman La Voyeuse interdite est publié, c’est à seulement 24 ans qu’elle connait son premier succès international et remporte le prix du livre Inter. Elle publie ensuite de nombreux livres tels que Le bal des murènes et La vie heureuse avant de rencontrer un nouveau grand succès grâce à Mes mauvaises pensées, qui fait d’elle la lauréate du prix Renaudot en 2005. Elle aura de nouveau le vent en poupe avec Tous les hommes désirent naturellement savoir en 2018, puis avec Otages qui remporte le prix Anaïs Nin en 2020 et dont elle écrira une adaptation pour le théâtre. Elle a également l’inspiration musicale et a écrit plusieurs chansons, notamment pour Céline Dion, Sheila et Garou.


Pour cette rentrée littéraire hivernale, elle publie deux livres aux éditions JC Lattès Le désir d’un roman sans fin et Grand seigneur. Le désir d’un roman sans fin est un recueil écrit patiemment de 1999 à 2022. C’est une succession de ses écrits copiés tels quels pour en faire un récit, raconter une histoire à travers de longs portraits, des nouvelles et des chroniques. « Tous ces textes ont été publiés, dits une première fois. J’ai retrouvé les plus anciens d’entre eux dans des journaux, des magazines. Je les ai recopiés mot à mot sans jamais rien corriger », c’est ce que révèle Nina Bouraoui à son éditeur. Sa deuxième publication, Grand seigneur est une œuvre qu’elle écrit suite au décès de son père, elle en dépeint le portrait au fil des pages et décrit sa vie « romanesque ». Elle nous confie ici ses doutes et ses angoisses « Je ne sais pas ce que déclenche la mort d’un père, je ne sais pas si je vais me briser me tordre ou grandir, m’élever. ».

 


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