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Patrick GANDIL

Patrick GANDIL

Un nuage de cendres, et tout est bouleversé. Il y a une semaine, le réveil du volcan islandais Eyjafjöll entraînait la quasi-paralysie du trafic aérien en Europe. Une situation de crise inédite pour le patron de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Garant de la sécurité et de la sûreté du trafic aérien, Patrick Gandil a évidemment défendu le principe de précaution en fermant progressivement les aéroports français. Face à un phénomène difficilement prévisible, ce n’est qu’au fil des publications météo qu’il a pu délivrer des informations aux compagnies aériennes et aux passagers bloqués. Ce fils d’enseignants au parcours rectiligne (X-Ponts, cabinets ministériels), qui est aussi pilote dans le privé, a finalement pu autoriser la reprise progressive du trafic dès mardi grâce à la dispersion progressive du nuage. Patrick Gandil, qui est aussi vice-président d’Eurocontrol – l’organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne, n’a pu que constater les dégâts financiers causés par le nuage… Près d’1,7 milliard de dollars de recettes se serait envolé ! La crise du nuage islandais a fait beaucoup de dégâts dans les compagnies aériennes et chez les voyagistes… mais a « profité » aux compagnies de bus, de ferries et de trains. Une cellule de crise chargée de coordonner le retour des Français coincés à l’étranger s’est mise en place pour coordonner les retours. Mais certains observateurs n’ont pas tardé à critiquer le principe de précaution et des mesures disproportionnées…


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