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Thomas GRENON

Thomas GRENON

Lorsqu’il fut nommé en 2005 à la tête de la Réunion des Musées nationaux (RMN), la tâche de Thomas Grenon semblait pour le moins ardue. Quatre ans plus tard, il semble avoir définitivement « réveillé la belle endormie », en assurant son développement aussi bien en région qu’à l’étranger. Rien ne semblait pourtant prédisposer ce polytechnicien passé par le ministère de l’Industrie à intégrer le monde culturel. Cet ancien directeur d’investissement à la Royal Bank of Scotland est pourtant parvenu à transformer la RMN en entreprise rentable, notamment grâce au développement des produits dérivés. Au point que crayons, carnets et cartes postales rapportent aujourd’hui deux fois plus que les entrées ! Mais les expositions ne sont pas pour autant oubliées. La dernière en date, Picasso et les Maîtres, est même un vrai succès de fréquentation. Déjà vue par plus de 600 000 spectateurs, elle est prolongée et restera ouverte sans interruption durant les trois derniers jours. Les réservations sont vivement conseillées : il ne reste plus que quelques places le 2 février entre 2 et 5h30 du matin ... Avis aux lève-tôt. Le monde de la culture connaît une certaine agitation. Parmi les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy, la gratuité des musées et monuments nationaux pour les 18-25 ans et les professeurs suscite des réactions pour le moins diverses. L’enthousiasme de Jean-Jacques Aillagon – qui y voit un instrument de démocratisation de la culture – contraste avec l’opposition franche de Jean Clair qui considère que l’école devrait d’abord proposer des cours d’histoire de l’art afin d’éduquer les jeunes. Quant aux responsables de musées, ils s’inquiètent d’un appauvrissement de leurs ressources qui ne seraient pas compensées par l’Etat. Qu’en pense Jean-Michel Ribes, l’auteur de Musée haut, musée bas ?


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